Publié dans Editorial

En haleine ! 

Publié le dimanche, 10 juillet 2022

Le pays attend ! Tenus en haleine jusqu'à la publication ou des résultats d'examens officiels ou des résultats de la négociation sur les nouveaux prix, les esprits entrent en phase d'ébullition. La moindre étincelle risque d'exploser.

La session des examens du Brevet d'étude du premier cycle (BEPC) s'est tenue la semaine écoulée. Sur le plan général, elle se déroulait sans anicroche majeur. Les rumeurs de fuite de sujets ne furent qu'une pure élucubration de certains esprits mal intentionnés visant à semer le trouble parmi les parents, au niveau des candidats et surtout auprès des responsables publics. Le ministère de l'Education rassure l'opinion notamment les parents et les candidats que les résultats seront affichés le plus tôt possible. Les reliquats des vacations impayées des surveillants et des correcteurs ont été réglés en totalité. Les correcteurs en grève sitôt remplacés ! On s'attend à des résultats acceptables pour cette session 2022. Les correcteurs laissèrent entendre que les sujets ont été « cléments » et que les notes sont en général plutôt bonnes. 

La directrice du cabinet de la Présidence Baomiavotse Vahinala Raharinirina, à l'issue d'un point de presse, fait savoir que la négociation entre l'Etat et les compagnies pétrolières tire, incessamment, à sa fin. L'heure de vérité sonne ! Apre, difficile, compliquée, délicate, etc. les attributs manquent pour qualifier les débats. Personne n'a pas droit à l'erreur. Au moment fort de l'attente, les apprentis sorciers, des détracteurs invétérés, sèment l'ivraie.

Les ténors de l'Opposition enrôlés au sein du RMDM, étalent sur la place publique une fausse solution qui, au final, précipite le pays vers le chaos. En effet, à titre d'issue raisonnable sinon sensée, ils jugent utile et nécessaire d'appliquer la vérité des prix. D'aucuns ont pu constater qu'il s'agit d'un faux conseil à l'endroit des tenants du pouvoir. Ni moins ni plus, un piège tendu au Chef de l'Etat et ses proches collaborateurs. Les bailleurs traditionnels, eux-mêmes, en particulier les institutions de Bretton Woods qui l'avaient réclamée voire dictée, à une certaine époque, comme étant l'une des conditionnalités irrévocables, n'osent plus l'imposer durant la négociation à Iavoloha, tout simplement en raison de la situation critique que traversent le pays et le monde d'ailleurs. Ils savent pertinemment qu'en réalité, personne n'est responsable directe de la confusion actuelle. Entre autres, la guerre en Ukraine, jusque-là sans issue, précédée d'une longue crise sanitaire, y est bien entendu pour quelque chose. Pour ainsi dire qu'appliquer la vérité des prix bousculera, certainement, le pays vers les abîmes de la désolation. De la part des Opposants au régime Orange, le fait de « conseiller » le pouvoir à adopter la vérité des prix n'est autre qu'une proposition venant des traitres. Des ennemis de la Nation ! Ils poussent les dirigeants dans les griffes d'un chacal et le peuple dans la gueule du loup ! 

L'appel de détresse à la prise de conscience et de responsabilité de tous, des détenteurs du pouvoir d'Etat aux patrons de grandes compagnies pétrolières en passant par la société civile pour atterrir aux simples citoyens afin de prendre en considération la tourmente du peuple relève d'un acte citoyen exceptionnel.

Quelle que soit la décision finale, on espère sérieusement qu'elle soit le fait d'une profonde et responsable étude de la part des décideurs ! 

Ndrianaivo

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Editorial

  • Entre deux bourdes
    Etre le fils d’une ancienne « célébrité politique » et tenter d’exhiber le nom de son père, d’une part, s’aventurer à devenir le premier magistrat de la ville des Mille, de l’autre, relèvent de deux erreurs voire deux bourdes. Entre ces deux erreurs grossières, il faut savoir en profiter pour se frayer le chemin de la victoire. Trois candidats parmi les sept en lice pour conquérir le fauteuil de l’Hôtel de ville d’Antananarivo tentent de « vendre » le nom de leurs pères. Point n’est plus besoin de les citer nommément, on les connait. Ils ont un point commun, aucun d’entre eux n’a eu ou effectué un rôle électif ou une responsabilité quelconque à Antananarivo. Leurs pères respectifs ont été déjà d’une manière ou d’une autre responsables soit étant élus ou étant nommés à Antananarivo-Ville, président du Fivondronampokontany, député ou maire ou au-delà Premier ministre, Chef d’Etat.

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